Qui sommes-nous ?
Le Centre Diocésain des Arts et Métiers (CDAM), dirigé par les Salésiens de Don Bosco, se trouve dans le département du Sud à Bergeaud, entrée Nord de la ville des Cayes. Erigé en 1982, à la demande de feu Mgr. Claudius Agénor qui avait jugé nécessaire de satisfaire le désir formulé de la population des Cayes.
En effet 5 ans auparavant, il existait une école professionnelle qui avait dû fermer ses portes par manque de moyens financiers. Et le feu Mgr Agénor, pour répondre aux appels répétés des familles démunies, a fait appel aux Salésiens de Don Bosco pour leur confier la gestion d’un Centre Diocésain des Arts et Métiers pour la formation des jeunes de la région du Sud.
Installé sur une superficie de 42 hectares de terre. Il a ouvert ses portes en 1982 avec le Rév P. Jean Baptiste Julio Nau, sdb.
Notre CFP (Centre de Formation Professionnelle), offre pour le moment un curriculum conduisant à un « BAP. », Brevet d’Aptitude Professionnelle dans les filières suivantes : Électricité, Ébénisterie, Construction Bâtiment, Bar Restauration et Art Ménagers (niveau CAP).


Mission
Notre Mission comme Salésiens éducateurs consiste à accompagner les jeunes, à leur offrir une Formation Professionnelle de qualité et à leur transmettre des valeurs chrétiennes et morales qui les aideront à réussir tant dans leur vie présente que dans l’éternité. Pour développer cette Mission, voici quelques axes clés sur lesquels nous nous concentrons : Accompagnement personnalisé Excellence académique Formation Intégrale Collaboration avec les Partenaires Promotion des valeurs salésiennes Suivi des anciens.es élèves

Salésiens
Qui sont les salésiens de manière générale ?
Saint Jean Bosco 1815-1888. Dans une ferme, au cœur du Piémont agricole, à Morialdo, hameau de Castelnuovo, naît Jean Bosco, fils d’un petit métayer, en Août 1815. Son père François, meurt deux ans plus tard, laissant sa veuve, Marguerite éduquer ses trois enfants. Ce sont trois garçons, dont l’aîné, Antoine, qui n’a que 10 ans, va très vite s’occuper de la ferme avec sa mère. Le second, Joseph, à 4 ans. La maman Marguerite apprit elle-même les prières du chrétien à ses trois enfants qui priaient tous ensemble matin et soir. C’est dans cette ambiance chrétienne et rurale que le petit Jean fit, dans cette chambre, un rêve vers l’âge de neuf ans. Ce rêve lui laissa pour toute la vie une profonde impression. Le lendemain il s’empressa de le raconter à sa famille. Bien des années plus tard, il en comprit la signification profonde, et le redit souvent à ses enfants et à ses disciples les salésiens.
Qui sont les salésiens de Don Bosco ?
Les salésiens de Don Bosco sont des religieux, prêtres ou laïcs, qui veulent réaliser dans l’Eglise le projet de leur Fondateur: être signes et porteurs de l’Amour de Dieu pour les jeunes, spécialement les plus pauvres. Leur nom vient de Saint François de Sales, évêque savoyard du 17e siècle, qui avait conquis Don Bosco par son dynamisme et sa cordialité.
Les besoins de la jeunesse sont tellement étendus et urgents que cette voix résonne avec autant de force aujourd’hui, même si les réalités sont bien différentes. En ce sens, la mission salésienne auprès des jeunes se réalise sous des formes multiples et variées : animation de loisirs, catéchèse, enseignement et éducation, aumônerie (mouvements, écoles, enfants de rue), travail social, médias.
Les Salésiens vivent en communautés fraternelles unies par le travail et par la prière. Leur objectif à la suite de Don Bosco: “AIMER, EDUQUER, EVANGELISER”, en d’autre mot « former de bons chrétiens et d’honnêtes citoyens ».
Don Bosco compare deux systèmes d’éducation : Le système répressif « s’emploie à éduquer l’homme par la force, en le réprimant et en le punissant quand il a violé la loi, quand il a commis un délit ». Le système préventif « cherche à éduquer par la douceur. Pour y parvenir, il l’aide suavement à observer cette loi et lui fournit les moyens les plus appropriés et les plus efficaces ». La prévention est assurée par la présence permanente et amicale de l’éducateur, appelé assistant, il guide et conseille, mais redresse les écarts par une réprimande faite avec bonté. Au Valdocco, cela était possible, car les éducateurs vivaient de façon permanente au milieu des enfants, dans une relation amicale ; un ami qui est présent pour aider, soutenir, faire plaisir, rendre heureux. C’est une pédagogie de la réussite.
Le cœur de cette approche pédagogique est un système à trois éléments : raison – religion – affection. Chaque élément est en rapport avec les deux autres, et contribue à les éclairer et les rectifier en cas de besoin.

Système éducatif
« Si tu fais des plans pour un an, sème du blé; si tu fais des plans pour cinq ans, plante des arbres; si tu fais des plans pour une vie, éduque tes enfants » (Proverbe Chinois).
Le CDAM dirigé par les salésiens de Don Bosco ne peut pas limiter son action éducative exclusivement à l’aspect technique et professionnel, bien que cet élément soit essentiel à l’offre formative, mais il propose une formation intégrale de la personne.
En ce sens nous croyons fermement, en tant qu’école salésienne nous parviendrons à notre finalité moyennant le style, l’esprit, la méthode éducative de Don Bosco que nous appelons couramment le système préventif. Ce système qui s’appuie sur la raison, la religion et l’affection.
La raison. Le jeune est capable de prendre part de façon réfléchie à son éducation. Il peut expliquer les raisons de son comportement. Alors on peut discuter, négocier, dialoguer avec lui sur les enjeux de son avenir.
La religion. Le jeune est porteur de questions essentielles sur le sens de sa vie. Tout jeune est capable d’une ouverture métaphysique. Le message chrétien propose un chemin qui transcende les échecs personnels. Toute l’attitude pédagogique de Don Bosco s’enracine dans sa foi. Cette foi se célèbre à travers les rites essentiels du sacrement de pénitence et de l’eucharistie. Ce qui invite le jeune à se conduire dans la vie quotidienne selon une éthique conforme à celle de l’Evangile.
L’affection. Don Bosco prône une proximité de l’éducateur, présent dans l’expérience de vie du jeune. Ainsi ses conseils sont plus adaptés et mieux reçus. Que le jeune se sente aimé, ce qui demande proximité et saine distance.
Pour Jean Bosco, l’adulte, face au jeune, n’est pas un supérieur, mais un guide, à la manière de Jésus, le Bon Pasteur de l’Evangile. Selon Don Bosco, l’équipe éducative doit être animée par une sorte « d’esprit de famille », ce qui rend la communauté éducative signifiante pour le jeune, spécialement quand celui-ci a été blessé dans ou/et par la vie. Eduquer, c’est tout d’abord croire (foi) en ce jeune que l’on a en face de soi : « Je crois en toi, tu es capable de grandir, je suis prêt à te faire confiance. » Eduquer c’est aussi espérer (espérance) avec le jeune. Qu’on peut construire ensemble un monde plus juste et fraternel.
Enfin, éduquer, c’est aimer (charité) les jeunes tels qu’ils sont, et non pas tels qu’on voudrait qu’ils soient, pour les aider à bâtir leur propre avenir.
Le CDAM est imprégné d’une identité catholique, elle respecte la liberté religieuse et de conscience des élèves et de leur famille ; mais elle ne peut renoncer à la liberté de proposer le message évangélique et les valeurs de l’éducation chrétienne.